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Le nombre d’immeubles commerciaux en hausse pour la 12e année

Le nombre d’immeubles commerciaux inoccupés a augmenté en 2019 en Belgique. Une augmentation particulièrement élevée (+0,9 point de pour cent) qui se produit pour la 12e année consécutive, a annoncé jeudi le bureau d’études spécialisé Locatus.

En 2019, la vacuité des emplacements commerciaux a atteint le niveau “historiquement élevé” de 11,2%. “L’augmentation en 2019 est également la plus forte augmentation depuis que Locatus enregistre les taux de vacuité en Belgique. Locatus a commencé à observer la vacuité en 2008, époque à laquelle celle-ci n’était encore que de 5,1% pour les immeubles. Elle a donc plus que doublé en 12 ans”, souligne le bureau d’études dans un communiqué.

Exprimé en mètres carrés, le taux de vacuité est inférieur, à 9,9%, contre 9,3% en 2018, “ce qui s’explique par le fait que ce sont surtout les plus petits immeubles commerciaux qui se vident”, poursuit Locatus.

Pour le bureau d’études, l’e-commerce et le développement de l’offre de surfaces commerciales en dehors des centres-villes expliquent la vacuité croissante des immeubles commerciaux en Belgique. Locatus en veut pour preuve la diminution relative la plus marquée du nombre d’immeubles commerciaux constatée dans le secteur des antiquités/art. “L’explication tient dans le fait que les consommateurs vendent directement ces articles eux-mêmes sur 2ememain.be. Après ce secteur, la diminution relative la plus marquée se note successivement au niveau des petits et gros appareils électroménagers, des articles de sport et des jouets, ainsi que des chaussures. Chacun de ces trois secteurs subit la concurrence élevée des achats sur internet”.

En 2019, à peine 500 immeubles commerciaux ont été réaffectés, contre près de 2.500 en 2018, note-t-on encore.

Si la vacuité des immeubles commerciaux progresse dans toutes les régions, la plus forte augmentation s’observe en Wallonie, qui affiche un taux largement supérieur à la moyenne belge.

Selon Locatus, “il est clair que le phénomène de la contraction du marché des surfaces commerciales est irréversible, et qu’il convient d’agir.”

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